En été, avec l’âge,
ce sont les dangers qui augmentent
et les étonnements qui diminuent.
Fini le bruit délicieux des écumes.
Pourtant, de jeunes pousses revigorent le coeur,
et chaque désir se fait miracle.
J’espère vous revoir bientôt,
si loin que vous vous envoliez,
si enfouies que vous vous terriez.
Vous êtes mes lueurs au désert,
Mon eau de survie au zénith
Le sang qui bat à contre-temps
Le poème qu’un souffleur me donne
Pour le peu qui demeure